L’endos du livre le présente de cette manière :
Au fur et à mesure que les potiers japonais lui parlaient de leur métier, Nell Kennedy comprenait que, sans le savoir, ils développaient l’allégorie biblique de l’argile et du potier.
Désireuse de partager avec eux la Bonne Nouvelle de l’Évangile, elle commença à rédiger un petit traité basé sur Ésaïe 64.7 : « Nous sommes l’argile, et c’est Toi qui nous as formés », mais la richesse du sujet transforma bientôt le traité en livre !
Le disciple de Jésus-Christ découvrira avec émotion et parfois émerveillement, au fil de ces pages, l’amour, la patience et l’espérance du Maître Potier pour son vase d’argile.
Et voici quelques extraits :
… « Nous sommes l’argile », reconnaît Ésaïe. Et les scientifiques, des siècles plus tard, ont constaté que les composants chimiques du corps humain sont semblables à ceux de l’argile. «Par son corps, Adam était apparenté à la terre. Chimiquement, le corps d’un homme n’est pas différent d’une particule de la terre dont il a été tiré. Le corps humain est composé d’environ 85% d’eau (hydrogène et oxygène), de calcium, de sodium, de fer, d’azote, de phosphore, d’arsenic et d’un grand nombre d’éléments plus rares. Ceci l’apparente étroitement aux minéraux».
… Il (le Grand Potier) sait ce qu’Il fait avec chacun de nous et de quel genre de préparation nous avons besoin. Il prend grand soin de nous, Ses vases de terre. Mais Il attend de notre part une certaine réponse, car c’est dans la mesure où nous acceptons la direction qu’il nous donne, qu’Il continuera à mener à bonne fin Ses plans les meilleurs pour nous.
… Nous sommes souvent douloureusement conscients de ces travers de notre caractère dont il faut venir à bout, comme de ces pierres inopportunes qui ruinent l’argile : notre refus entêté de reconnaître une erreur personnelle, notre répugnance à obéir aux demandes de ceux qui sont en autorité, notre façon de nous mêler des affaires des autres et nos dissimulations… Si nous avons des tendances à la rébellion et à la négligence qui nuisent au développement de notre travail, le Seigneur, comme le potier qui connaît son travail, nous jugera .La Bible dit « qu’Il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres et révèlera les intentions secrètes du cœur des hommes». (1 Corinthiens 4 v. 5)
… Quelle que soit la façon dont nous sommes abîmés, le Maître Potier peut nous récupérer. Aucun de nous n’est trop loin de la main réparatrice du Seigneur. Dieu est toujours prêt à prendre nos vies gâchées à cause du péché, des abus, de l’esprit de rébellion, et à les refaçonner pour nous transformer en vases nouveaux de son choix, nous modelant selon Ses vues, les meilleures pour nous.
… Le courage d’une personne ne peut pas être séparé de la source qui donne ce courage, pas plus qu’un vase d’argile ne peut être dissocié des éléments chimiques qui le constituent.
… Où que vous soyez sur le chemin de la vie, vous êtes en train de devenir la personne unique que Dieu veut que vous soyez. Nous sommes tous en train d’évoluer vers le mieux et aucun de nous n’est encore arrivé au but.
Mes commentaires personnels :
Ce livre a été écrit en 1985 et traduit en 1991. Il n’est donc plus disponible en librairie mais, probablement encore accessible, dans de bonnes bibliothèques chrétiennes.
J’ai ressorti plusieurs extraits (ci-haut), pour démontrer comment l’auteur s’y prenait pour établir un parallèle entre le travail terrestre du potier et celui de Notre Grand Potier.
Un très bon livre qui porte à la réflexion. « Merci à Dieu qui renouvelle notre intelligence ».