L’endos du livre le présente de cette manière :
Une balade en bateau en Thaïlande, le souvenir d’une histoire tragique lue dans un journal, une imagination prête à vagabonder… Il n’en fallait pas plus pour donner naissance à un livre. Et si Jésus et Bouddha se rencontraient ? S’ils se parlaient ? Que diraient ces deux grands maîtres face à la condition humaine ? Où seraient leurs points d’accord et de désaccord ?
Né en Inde, immigré au Canada à l’âge de 20 ans, Ravi Zacharias a obtenu une maîtrise en théologie parallèlement à sa carrière dans le commerce et exerce une activité de conférencier. Ses analyses sont notamment reconnues et appréciées, jusque dans les plus grandes universités (Harvard, Princeton, Oxford), dans le domaine des religions et philosophies comparées.
Et voici quelques extraits :
La transformation que Jésus opère ne consiste pas à se transporter en pensée dans une personne différente, mais à s’abandonner au pouvoir transcendant du Saint-Esprit de Dieu. Il fait son œuvre à la manière du vent ; on ne peut pas le voir, mais on en voit tout de même les effets. La personne est la même, mais sa faim est nouvelle; ses aspirations sont désormais tournées vers le royaume de Dieu et sa justice. Voilà mon rôle lorsque quelqu’un place sa confiance en moi et me considère comme son Seigneur et son Sauveur (dit Jésus). Cela commence par l’aveu de votre pauvreté spirituelle et mène à la pureté du cœur. (Page 94)
Remettez tous vos amours, tous les objets de votre attachement, tout ce que vous désirez à Jésus-Christ, et il gardera pour vous ce qu’il veut employer pour vous bénir. En Lui confiant, tout ce qui est important pour vous, vous découvrirez qu’il préservera pour vous la beauté de vos amours et vous protégera de l’illusion de l’autonomie.
Jésus-Christ est venu pour nous donner une vie abondante et non une vie de détachement, une vie éternelle et non éphémère. Son nom est Jésus, dit la Bible, car il nous sauve de nos péchés. Son nom est aussi Emmanuel, c’est-à-dire « Dieu avec nous ». Il est appelé merveilleux, conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. (Page 107)
Mes commentaires personnels :
Un encadré à l’endos dit ceci : « Par le biais d’une conversation fictive, il dévoile ici quelle est la substance du bouddhisme et du christianisme. À lire pour apprendre sans s’ennuyer ».
C’est exactement ce que j’ai vécu à la lecture de ce petit livre… Malgré la complexité à «comprendre» et «assimiler» la philosophie bouddhiste qui ressemble en bien des points, aux valeurs qui sont véhiculés dans la philosophie du Nouvel Âge (par son côté entremêlé de bouddhiste, d’hindouisme et de «panthéisme» (attitude d’esprit qui tend à représenter la nature et/ou l’homme comme un être divin auquel on rend un culte)), j’ai apprécié la lecture de ce petit bouquin que je pourrais faire lire à quiconque cherche à connaître «la vérité» reliée à la souffrance, dans toutes ces philosophies orientales.