L’endos du livre le présente de cette manière :

Quelles images devraient nourrir nos yeux ?

Nous laissons souvent cette question sans réponse. En réalité, nous préférons l’éviter. Cependant, les vidéos virales, les images numériques ainsi que plusieurs autres formes de spectacles visuels nous entourent constamment, rivalisant pour notre temps, notre attention et notre argent. Nous laissons donc nos yeux paresseux se nourrir de tout ce qui se présente à nous. Par conséquent, nous ne nous arrêtons jamais pour considérer l’impact de notre régime visuel sur nos habitudes et désirs.

Tony Reinke a réfléchi lui-même sur ces questions difficiles en critiquant ses propres habitudes. Il nous présente maintenant ses découvertes après avoir analysé les possibilités et les pièges que comporte un monde centré sur l’image. Au final, il nous montre la beauté d’un plus grand spectacle qui est capable de recentrer nos âmes, de combler nos cœurs et de stabiliser notre regard sur l’essentiel en cette ère du spectacle numérique.

Mes commentaires personnels

Plus qu’un livre, une analyse franche qui mérite d’être lu par toute personne désireuse de mieux comprendre où nous mènent toutes ces images et distractions numériques qui absorbent une grande partie de notre temps. A l’air du web et des « métaverses », nos yeux sont sollicités comme jamais auparavant. Il est si facile de voir des images qui font fantasmer et de les nourrir, cependant, ce livre pointe sur les dangers et la nécessité de s’interroger sur la manière dont nous absorbons frénétiquement ces images et comment elles agissent sur notre âme, notre esprit et sur nos corps.

« Même quand nos corps sont anesthésiés et que nous « végétons » dans un coma onirique devant l’écran, nous sommes épuisés. Quelque chose nous est enlevé. David Wallace a fait une découverte profonde quand il a suggéré que nos divertissements pompent notre énergie spirituelle, en sur consommation, ils drainent la vigueur de notre âme, comme mon temps, mon « énergie spirituelle » mes affections et ma capacité à m’émerveiller. P.148, 149

En lisant ce livre, je repensais à ce que disait Salomon dans (l’Ecclésiaste 1:8) et je me disais, quelle pure merveille Seigneur que tu nous aies donné des yeux qui ne se lassent pas de voir, pourvu qu’ils se rassasient de ton éclatante beauté et de ta sainteté Seigneur. Un livre qui appel à la sanctification des sens !

Viviane Gruais