L’endos du livre le présente de cette manière :
Toutes les religions ne se valent-elles pas? Pourquoi Dieu permet-Il la souffrance? Un Dieu d’amour a-t-Il pu créer l’enfer? Pourquoi le christianisme est-il si exclusif? Dieu est-il à l’origine des guerres de religion? Ces questions importantes, source d’un scepticisme bien compréhensible, peuvent même déstabiliser les croyants les plus fervents. Timothy Keller, pasteur et auteur, répond aux «doutes» les plus fréquents qui lui sont présentés.
« La raison est pour Dieu » examine chacune de ces questions et révèle les présupposés qui leur sont associés. Keller raisonne à partir de la littérature, de la philosophie et de nombreux entretiens. Il explique en quoi la foi chrétienne est saine, rationnelle et montre qu’elle a été adoptée par des personnes sérieuses et honnêtes sur le plant intellectuel. Il présente ses arguments avec tact et franchise, facilitant une recherche réelle et profonde de la vérité.
« La raison est pour Dieu » défie l’idéologie selon laquelle le rejet de la foi est une évidence. Écrit pour des athées, des agnostiques et des sceptiques, le livre de Keller offre un fondement intelligent sur lequel chacun pourra développer sa propre réflexion, et il nous invite à (re)découvrir le chemin du christianisme.
Voici un extrait du livre :
Les hommes de l’époque moderne pensent immanquablement que l’enfer fonctionne de la façon suivante : Dieu nous donne du temps mais si, à la fin de notre vie, nous n’avons pas fait les bons choix, Il jette nos âmes en enfer pour l’éternité. Tout en dégringolant dans l’espace, ces pauvres âmes demandent grâce en hurlant. Dieu leur déclare alors : « Trop tard! Vous avez eu votre chance ! À présent vous allez souffrir ! » Cette caricature traduit une incompréhension de la nature même du mal. Selon la description de la Bible, le péché nous sépare de la présence de Dieu qui est la source de toute joie et en fait de tout amour, de toute sagesse et de tout ce qui est bon. Puisque nous avons été créés à l’origine pour être dans la présence immédiate de Dieu, nous ne nous épanouissons, nous ne prospérons, nous n’atteignons notre plein potentiel que devant Sa face. Si nous devions être totalement coupés de Sa présence, ce serait l’enfer – la perte de notre capacité à donner et à recevoir de l’amour et de la joie… Nous pouvons voir, même dans cette vie le genre de désintégration de l’âme que crée l’égocentrisme. Nous savons comment l’égoïsme et le nombrilisme mènent à une intense amertume, une jalousie écœurante, une angoisse paralysante, des pensées paranoïaques ainsi qu’aux dénis et aux distorsions qui les accompagnent. Posez-vous cette question : « Et si, lorsque nous mourons, nous n’étions pas finis, mais au contraire, notre vie se poursuivait spirituellement jusque dans l’éternité ? » Dans ce cas, l’enfer est la trajectoire d’une âme qui mène à jamais une vie égocentrique.
Mes commentaires personnels :
Ce livre m’ait apparu très rationnel au début. Même l’introduction est de 20 pages. Mais en avançant dans les chapitres, l’auteur est vraiment venu toucher mon âme et mon cœur. Ce livre a été écrit pour rejoindre les non-croyants. Il se divise en 2 parties, la première partie expose les doutes par rapport au christianisme et la 2ème donne les bonnes raisons de croire en Dieu. Les explications de l’auteur sont si logiques, puissantes et profondes qu’elles valent la peine d’être comprises pas seulement par les non-croyants mais aussi par tout ceux et celles qui ont déjà mis leur confiance en Dieu et qui connaissent la puissance de la croix dans leur vie. C’est un excellent livre que je vais prendre la peine de relire et de méditer.