L’endos du livre le présente de cette manière :
Chaque chrétien qui a cru en Christ et qui l’a reçu, exprime le désir de croître en Lui. Les plus grandes entraves à l’expérience de la croissance dans la vie ne sont ni les circonstances extérieures, ni les difficultés de l’environnement, mais plutôt le besoin du renouveau de la pensée. Le besoin d’une volonté soumise à Dieu et de la stabilité des émotions. Dans le livre «Le brisement de l’homme extérieur et la libération de l’esprit», Watchman Nee nous pourvoit d’une image claire du besoin de briser l’homme extérieur afin que la vie de Christ dans notre esprit puisse couler en fleuves d’eau vive pour rafraîchir et édifier le peuple de Dieu. Dans une traduction nouvelle et révisée de ce classique spirituel. Watchman Nee nous mène à une pénétration cruciale de la révélation biblique, c’est-à-dire du besoin de diviser l’âme de l’esprit.
Et voici un extrait :
Tout serviteur du Seigneur doit faire l’expérience fondamentale du brisement de son homme extérieur (sa chair et son âme qui est le centre de sa volonté, ses émotions, ses pensées). Pour que nous puissions servir Dieu efficacement, Celui-ci doit, avant tout, briser notre homme extérieur. S’il veut travailler pour Dieu, tout serviteur a le choix entre deux options. Tout d’abord, considérons que son homme extérieur n’est jamais brisé. Par conséquent, son esprit reste en état de veille. Son esprit ne peut pas être libéré et aucune énergie n’émane de lui. Seule sa pensée et ses émotions agissent. Si c’est un être intelligent, sa pensée agit, si c’est un être sentimental, ce sont ses émotions qui sont sollicitées. Cependant, une œuvre pareille n’amène personne à Dieu. La deuxième possibilité, c’est que son homme extérieur ne se sépare pas nettement de son homme intérieur (son esprit). Lorsque son esprit est libéré, il est enveloppé dans ses pensées ou dans ses émotions. Il en résulte confusion et impureté, et ce genre d’œuvre engendre des expériences confuses et impures chez les autres. Ces deux cas de figures créent une frustration chez l’individu qui ne peut servir Dieu d’une manière adéquate. Si nous voulons nous engager dans un travail efficace, nous devons admettre, au moins une fois cette phrase fondamentale : «C’est l’Esprit qui vivifie » (Jean 6 :63). Si nous ne réglons pas cette question cette année, nous devrons la régler l’année prochaine. Si nous ne la réglons pas le premier jour où nous croyons en Dieu, nous devrons résoudre le problème tôt ou tard, même si c’est dans dix ans. Nombre de personnes doivent être poussées jusqu’au bout d’elles-mêmes et se rendre compte de la vanité de leur travail, avant de voir combien leurs pensées et leurs sentiments sont futiles. Peu importe le nombre de gens que nous pouvons convertir par nos pensées et nos sentiments, le résultat sera vain. Tôt ou tard, nous devrons confesser ; «C’est l’Esprit qui vivifie».
Mes commentaires personnels :
Ce livre a été étudié par les anciens de notre assemblée et, a été mentionné comme une bonne référence. J’ai donc eu le désir de vérifier s’il était encore disponible, et je l’ai lu avec un très grand intérêt. Je dois cependant dire qu’une seule lecture de ce livre est nettement insuffisante. Je me rends bien compte de l’importance capitale des propos de l’auteur. Ce livre nous aide aussi à faire le lien entre ce qu’il veut nous enseigner et tous les livres qui ont été écrits sur la plénitude de l’esprit que tant de chrétiens cherchent à atteindre.