L’endos du livre le présente de cette manière :
Êtes-vous venus au Seigneur en pensant que tous vos problèmes seraient réglés ? Vous ne vous êtes pas trompés, mais il faudra toutefois attendre la résurrection finale avant que tout soit parfait. Entre-temps, la vie chrétienne n’est pas toujours rose. Certaines circonstances peuvent amener les chrétiens dans la confusion et les ténèbres, jusqu’à ce qu’ils ne sachent plus ce qu’est la vie chrétienne normale. Dans ce livre, Pascal Denault répond à plusieurs questions que nous nous posons au sujet de la marche chrétienne et se penche sur plusieurs souffrances spécifiques de l’âme qui minent notre relation avec Dieu, telles que le doute, la dépression et l’emprise du péché. En étudiant des passages clés de la Bible, l’auteur nous montre comment déjouer les tactiques de l’ennemi et affermir notre âme dans le Seigneur.
Quelques extraits du livre :
Tentons de comprendre les raisons qui expliquent l’absence de l’assurance du salut. Je partirai de la prémisse que vous avez déjà entendu et accepté la doctrine du salut et je tenterai d’expliquer pourquoi elle ne produit pas l’assurance en vous, même si vous la croyez de tout votre cœur : 1) J’ai une faible foi. 2) Je doute de mon élection 3) Je doute de ma conversion 4) Je suis hanté par mon péché 5) Dieu ne m’a pas donné l’assurance de mon salut. (pages 29 à 37)
Personne ne comprend pleinement comment son âme fonctionne. Personne ne sait comment son corps, son péché, son enfance ou l’ennemi affectent l’état de son âme… Nous ne perçons pas toutes les complexités de notre âme. Nous devons donc nous en remettre à celui seul « qui connait les secrets du cœur » (page 101)
Dieu est souverain sur notre vie et Il compte utiliser la souffrance pour purifier notre foi et nous apprendre l’obéissance. Le chrétien ne peut pas se laisser aller à son péché lorsqu’il souffre. Il ne peut pas divorcer lorsque son mariage est pénible ou cesser d’appliquer les commandements de Dieu à la vie de ses enfants lorsque ces derniers se révoltent. Il ne peut pas céder à la rager au volant lorsqu’il est pris dans un embouteillage ni satisfaire sa colère en criant des insultes à ceux qui l’embêtent. Il ne peut pas s’apitoyer sur son sort lorsqu’il souffre ni se laisser sombrer dans le désespoir. Il doit persévérer. Il doit aimer ses ennemis. Il doit constamment maîtriser sa langue et assujettir tout son corps à l’obéissance. Le chrétien n’est pas simplement éprouvé par des épreuves communes à tous les hommes. Cependant, dans ces épreuves il doit se faire violence en prenant sa croix, en renonçant à lui-même et en conditionnant son cœur à demeurer reconnaissant peu importe ce qui lui arrive. Souffrir avec Christ consiste à devenir semblable à lui dans son obéissance; espérer sans cesse en Dieu et le louer pour sa bonté, même en mourant sur la croix. Depuis que j’ai compris cette dimension de la vie de disciple, je suis constamment en train de confesser à Dieu mon manque de reconnaissance et de foi envers lui. Je n’avais pas compris à quel point mon cœur était encore ingrat, dur, impatient et méchant jusqu’à ce que je commence à accepter de souffrir avec Christ en renonçant à moi-même. (page 244)
Mes commentaires personnels :
Un livre d’une sincérité désarmante mais combien enrichissante et libératrice. Peu nombreux sont les chrétiens qui osent évoquer ce genre de souffrances qu’ils ressentent… parler de leur doute… de leur manque de foi… de leur dépression de l’âme qui peut être aussi pénible que d’autres souffrances physiques… qu’on évoque pourtant si facilement et si librement, n’hésitant pas à réclamer la prière pour ces souffrances physiques? Combien de fois, nous questionnons-nous sur ces sujets mais hésitons-nous à les partager de peur d’être jugé ou incompris ? Cet auteur écrit en connaissance de cause parce qu’il ne saurait décrire avec une si grande précision, comment la grâce de Dieu opère et quelles sont les solutions pour sortir de ces situations ou du moins poursuivre ce chemin difficile, en utilisant les moyens mis à la disposition du chrétien pour poursuivre le bon combat jusqu’au bout.