VIVRE…19 ans après la tragédie de la Polytechnique, Monique Lépine, la mère de Marc Lépine, se révèle… De Harold Gagné

L’endos du livre le présente de cette manière :

6 décembre 1989, Monique Lépine, la mère de Marc Lépine, le tueur de l’École Polytechnique de Montréal, fuit les hordes de journalistes locaux et étrangers, ravagée par la douleur, la honte, la culpabilité, l’incompréhension, mais aussi par l’immense tristesse d’avoir perdu un fils. Jusqu’en septembre 2006, lorsque Kimveer Gill s’est introduit au collège Dawson pour y tuer une étudiante, en blesser plusieurs autres puis s’enlever la vie, Monique Lépine n’avait jamais pensé raconter sa descente aux enfers, ni d’ailleurs sa remontée parmi les vivants. Mais ce jour-là, elle a senti le besoin de parler ouvertement aux parents de ce tueur, qui souffrent – comme elle – en silence. Si elle a d’abord accepté de se confier au journaliste Harold Gagné dans le cadre d’une entrevue télévisée, elle a par la suite décidé d’aller plus loin. Pour ce faire, Monique Lépine et Harold Gagné ont remonté le temps. Ils sont retournés à l’enquête qui a suivi la tuerie et ont rencontré plusieurs témoins importants. Vivre, raconte une histoire vraie, triste, mais aussi pleine d’espoir. Il y est question d’une horrible tragédie et du deuil pénible qu’a dû faire la mère d’un criminel. Mais, plus que tout, il s’agit du retour à la vie de cette femme, de son courage et de sa résilience. Et de ce qui l’anime depuis : l’amour et le don de soi. Avec ses mots et ses réflexions uniques, Dan Bigras signe une préface aussi touchante que troublante.

En voici un extrait :

Tous les jours, nous rencontrons des êtres humains qui peuvent transformer notre existence de différentes manières. Je ne savais pas qu’un homme vendrait guider mes pas et me sortir du pétrin en me faisant redécouvrir la foi, mais j’avais la certitude que, même pénible et injuste, la vie ne pourrait qu’être bonne à mon endroit car Dieu prenait soin de moi

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J’étais alors loin d’imaginer ce que l’avenir me réservait. Marc (son fils) allait me faire subir la pire éprouve, quelques années plus tard, en 1989. Puis Nadia (sa fille) se suiciderait à son tour. Si je ne m’étais pas préparée à croire en Dieu et à mettre toute ma confiance en Lui, je n’aurais probablement pas pu survivre. Le temps et l’espérance étaient mes alliées. Mon mari et mes deux enfants m’ont abandonnée. Dieu ne le fera jamais !

Mes commentaires personnels :

Vous ne trouverez pas ce livre dans une librairie chrétienne mais, chez tout bon libraire. Les raisons qui me permettent de vous le présenter sont ; d’abord, parce que ce livre m’a profondément touché… La vie de Mme Lépine ressemblait en plusieurs points à ma propre vie, avant que je ne  reconnaisse l’Amour et la Grâce de Notre Grand Dieu (cette tragédie aurait très bien pu être la mienne et peut-être aussi celle de bien d’autres).  Ensuite, parce que le témoignage de Mme Lépine est exceptionnel pour fait connaître notre Dieu en qui, de plus en plus de personnes ne veulent plus croire aujourd’hui. Mme Lépine s’est convertie, le 23 novembre 1981. Cet ami qu’elle a  rencontré en 1981 et qui l’a conduit au Seigneur, était chrétien évangélique….

Elle dit elle-même avoir reçu un enseignement nouveau en fréquentant une église évangélique.

Michelle Mercier